L’usine de décarbonation du Syndicat mixte des eaux de Cattenom, Garche et Kœking a dernièrement été inaugurée. Elle permet de réduire de moitié en sortie de robinet la dureté de l’eau très calcaire des communes membres du syndicat.
Le centre de traitement a été construit à côté du terrain de football de Cattenom. Les travaux ont duré près de deux ans. L’usine utilise le procédé de décarbonation catalytique. Celui-ci a recourt à de la soude diluée pour agglomérer le calcaire contenu dans l’eau autour de grains de sable extrêmement fins. L’eau perd ainsi près de la moitié de sa concentration en calcaire, ce qui permet d’augmenter la durée de vie des appareils électroménagers. En fin de cycle de ce traitement, l’eau passe encore dans un filtre qui en retire les dernières impuretés. Elle est ensuite directement injectée dans le circuit de distribution du syndicat.
A noter enfin que cette usine a représenté un investissement de 1,9 million d’euros. L’infrastructure est capable de traiter soixante mètres cubes d’eau par heure, soit 1,2 millions de litres par jour.
Après vingt mois de travaux, le Syndicat des Eaux de la Région Messine (SERM) a dernièrement mis en service une nouvelle unité de traitement des eaux selon un procédé innovant dit de décantation lamellaire sur le site de son usine de production d’eau potable de Moulins-lès-Metz. Le nouveau bâtiment, qui a représenté un investissement de neuf millions d’euros, permet de faire passer la capacité de traitement du site de 60 000 mètres cubes à 90 000 mètres cubes. Sa toiture a également été équipée de 500 mètres carrés de panneaux photovoltaïques qui fournissent de l’électricité à l’ensemble du site. Ce nouveau procédé permet de protéger la ressource en eau du Rupt-de-Mad et d’améliorer la qualité et le goût de l’eau en éliminant plus facilement les pesticides, les perturbateurs endocriniens et les autres micropolluants. Rappelons que le SERM, qui a vu le jour en 2018, produit chaque année 19 millions de mètres cubes d’eau potable dans ses différentes usines. Grâce à un réseau de 1 200 kilomètres, il fournit 200 000 habitants répartis sur 33 communes de la Métropole de Metz, ainsi que des communautés de communes de Rives de Moselle et du Haut Chemin Pays de Pange.