Le renard est sans conteste un des champions de l’adaptation parmi la faune sauvage. De la plaine à la montagne, des zones cultivées à la forêt et aux milieux humides en passant par les villes, il peut être observé pratiquement n’importe où.
Il parcourt son territoire à l’aube ou au crépuscule, parfois en plein jour au cœur de l’hiver ou lorsqu’il n’est pas dérangé, chassant des petits mammifères, comme les campagnols ou les mulots, qu’il surprend grâce à un bond caractéristique : on dit qu’il « mulote ». Eclectique, il se nourrit également d’invertébrés (insectes, vers de terre, etc.), de fruits et parfois d’oiseaux.
Le rut a lieu en plein hiver. La naissance des quatre ou cinq renardeaux en moyenne, dont les yeux restent bleus au cours du premier mois, intervient à partir de mars ou d’avril.
Auxiliaire de l’agriculture dans la lutte contre la pullulation des rongeurs, le renard est pourtant victime de campagnes de destruction sans commune mesure avec les dégâts qu’il commet parfois dans les poulaillers. Sa réhabilitation passera par une mobilisation importante du grand public en sa faveur.