Le Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Nancy, le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Metz-Thionville et l’Université de Lorraine ont dernièrement signé une convention d’association hospitalo-universitaire. Ce rapprochement entre les établissements lorrains va permettre d’enclencher l’universitarisation du CHR mosellan. Exit la concurrence stérile, place désormais à la coopération intelligente pour renforcer l’attractivité du territoire.
L’ensemble hospitalier universitaire lorrain est déjà une réalité pour les services de de cardiologie, d’hématologie, d’odontologie, de pédiatrie et de pharmacie qui ont mis en commun leurs expériences et leurs compétences pour lancer des projets. En 2020, ce sera au tour des services d’allergologie, des grands brûlés, de néphrologie et des urgences de s’inscrire dans cette démarche.
Cette union apparaît comme une évolution logique pour les deux établissements distants de cinquante kilomètres reliés en moins d’une demi-heure par l’autoroute. En plus d’ouvrir davantage le CHR de Metz-Thionville vers la recherche, la formation et la spécialisation des soins, elle va également renforcer l’attractivité de l’espace lorrain en matière de santé et d’innovation médicales. Un atout non négligeable pour fixer les étudiants formés et recruter des talents et des chercheurs.
Les patients des deux établissements trouveront aussi leur compte à travers cette ensemble hospitalier universitaire. Les équipes vont ainsi pouvoir se spécialiser pour offrir une certaine complémentarité et des soins à la pointe.
Porté depuis 2019, le projet de Centre d’Accompagnement de Recherche et d’Expertise (CARE) de Lorraine a vu le jour en 2023 à l’incubateur de startups du Paddock à Nancy. Dans cet environnement où dialoguent les milieux universitaire, économique et sportif, le CARE entend ainsi faire le lien entre le terrain et la recherche pour améliorer les performances, mais aussi prévenir les risques de blessures. De quoi explorer le champ de l’innovation technologique et scientifique dans le sport et la santé. Rappelons que le CARE a représenté un investissement de cinq millions d’euros.