A travers un vibrant et retentissant communiqué de presse intitulé « Il est grand temps que la Lorraine prenne son destin en main », Mathieu Klein, Président du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, a vivement réagit quelques jours après la publication de l’insipide Rapport Marx au sujet de l’avenir institutionnel de l’Alsace. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a le mérite d’être clair. Le ton est donné !
Mathieu Klein juge en effet « inconcevable que les seules réponses […] soient destinées à l’Alsace. […] Les Lorrains et les Champardennais doivent eux aussi disposer d’un cadre législatif, réglementaire et territorial adapté pour jouer pleinement leur rôle européen. […] ». Pour lui, il n’est ainsi pas question que les autres départements se contentent d’un « droit commun administré depuis Strasbourg. […]. Il considère de même que la résurgence d’une entité Alsace-Moselle est parfaitement inadaptée aux enjeux de la Lorraine du XXIème siècle ». […] Et d’accentuer que « si la différenciation posée dans le rapport se justifie par le caractère transfrontalier, la Meurthe-et-Moselle, comme d’autres départements, le vit au quotidien avec le Luxembourg et la Belgique et dans la Grande Région Européenne. Sur les enjeux européens, nous avons d’ailleurs renforcé ces quatre dernières années les coopérations interdépartementales avec les départements lorrains et notamment avec la Moselle. […] Dans le même état d’esprit, nous avons rappelé ensemble, Moselle et Meurthe-et-Moselle, le 23 mai 2018 à Scy-Chazelle, que la question des relations avec l’Allemagne et du développement de l’apprentissage de l’allemand en France n’était pas la seule préoccupation des territoires de la bande frontalière, qui sont naturellement en première ligne, mais bien un enjeu régional de première importance ». […] Il s’agit en effet de « devenir la première région trilingue de France (Français, Allemand et Anglais), objectif que nous pourrons efficacement porter si nous en disposons des moyens ».
Le Président du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle conclue de manière aussi intéressante qu’inédite son raisonnement par la formulation suivante : « Les Lorrains ne doivent pas attendre de solution miracle d’en haut : prenons notre destin en main, imaginons les scénarios institutionnels qui renforcent notre unité et nous donnent tous les outils pour être à la hauteur de la grande région européenne que nous sommes ».
Ce communiqué de presse très engagé a fait immédiatement réagir la sphère régionaliste et fédéraliste de Lorraine. Camille Zeghmouli, Vice-président du Parti Lorrain, estime ainsi que la démarche de Mathieu Klein est entièrement justifiée. Selon lui, il est l’un des rares qui a « parfaitement compris les différents enjeux en cours pour l’avenir de notre région ». M. Zeghmouli rappelle également qu’il avait rencontré dans ce cadre le Préfet Marx « pour contribuer humblement à son rapport ». De son côté, le Président du Groupe BLE Lorraine Thomas Riboulet se félicite des propos et des conclusions de Mathieu Klein qui peuvent « constituer un tournant dans la prise de conscience des politiques lorrains de l’échec annoncé du Grand Est avant même la fusion forcée des régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. Cela ne fait que conforter les différentes actions entreprises par le Groupe BLE Lorraine pour défendre la Lorraine, à l’image par exemple de notre pétition, de notre Appel à une nouvelle Région Lorraine ou encore de la création d’autocollants lorrains pour les plaques minéralogiques ». Thomas Riboulet souligne enfin qu’une proposition de loi avait déjà été déposée fin 2017 par deux sénateurs mosellans pour revenir à la Région Lorraine. La Lorraine se réveille. Mieux vaut tard que jamais.
bonjour, “crainte” d’une résurgence d’une entité Moselle-Alsace dans la Lorraine du XXIème siècle, c’est SEULEMENT en 1969 (il y a 49 ans) qu’ont débutés les PREMIERS pourparlers d’un éventuel rapprochement du département de la Moselle 57 avec Nancy 54 pour crééer l’académie de nancy-metz.
imaginons des scénarios institutionnels : 1) il serait bon de s’assurer que le poste de gestionnaire des affaires lorraines soit pourvu par un Lorrain-Lorrain, pas par un homme de paille à la solde de la France, comme l’est la majorité des élus lorrains actuels. 2) la Lorraine REprend son destin en main dés lors qu’elle retrouve sa souveraineté et seulement si. 3) une gestion “tournante” par chacun des 4 départements lorrains serait garante d’aucun favoritisme. 4) _la Lorraine reconduite dans ses limites départementales de sa souveraineté de 1542,
/_l’Alsace regardant vers les länders de Bade et du Wurtemberg,
/_comme dans les années 1970… SARRE-LOR-LUX,
/_le Bénélux (Luxembourg, Belgique, Pays-Bas), ne voila t-il pas là un ensemble d’une belle petite région vouée à redevenir une zone tampon, indépendante, neutre entre la France et l’Allemagne?, dont la gestion territoriale propre à chacun n’empêche pas de bonnes relations commerciales, les populations ne sont pas pugilistes, elles savent vivre en harmonie, la Lorraine, région trans-frontalière en sait quelque chose.allez bonne méditation, salutations.M.D.
bonjour, il parlerait presque bien ce monsieur KLEIN, bien sur qu’il est grand temps que la lorraine REprenne son destin en main, elle devait déjà le faire dès 1945 plutôt que passer du joug du nationalisme allemand sous le joug du nationalisme français, ce monsieur KLEIN a-t-il entendu parler de la répression scolaire en 1945 qui interdisait de parler le platt, la langue en usage en lorraine, cette langue qu’en 2018 (tiens, mais c’est encore maintenant) le rectorat prend pour de l’allemand, il serait bien inspiré de se rapprocher du site ble-lorraine pour y découvrir l’histoire cachée de la lorraine, il y apprendrait que la lorraine était souveraine de 1542 à 1737 (195 ans), à cette époque, la France se cherchait, et si la région ALSACE, et la région LORRAINE -toutes les deux du saint-empire romain-germanique- sont devenues FRANçAISES MALGRé ELLES, c’est par la politique Française d’annexions territoriales et toujours au mépris des populations de disposer d’elles mêmes, et on nous parle de démocratie (le pouvoir au peuple), et ce monsieur KLEIN nous parle de région trilingue de France, ON EST LORRAINS NOM DE DIEU, PAS ALLEMANDS, PAS FRANçAIS, LOTHRINGERS, salutations.M.D.
A quand un CHU lorrain, qui regrouperait dans le même ensemble Metz-Thionville-Nancy ?
Il aurait ainsi un poids bien supérieur à celui de Strasbourg, devenant même un des tous premiers de France, visible à l’international, attractif pour les meilleures équipes médicales et de recherche internationales !
La réflexion lancée par la direction du CHU de Nancy il y a trois quatre ans doit être reprise, elle serait un atout fort dans la perspective d’une Lorraine forte !