L’Aquarium d’Amnéville-les-Thermes a dernièrement accueilli de nouveaux pensionnaires. Trois requins à pointe noire, deux raies aigle, un mérou géant tacheté et une dizaines de labroides nettoyeurs ont en effet intégré le plus grand bassin du centre qui a été pour l’occasion complètement réaménagé.
Acheminés depuis les Pays-Bas à bord d’un camion spécial renfermant un bassin d’eau de mer agité, les nouveaux venus ont depuis fait connaissance avec les anciens pensionnaires du bassin de 210 000 litres, à savoir trois carangues, un baliste, trois poissons chauve-souris, trois poissons chirurgiens et un gaterin. L’Aquarium d’Amnéville a d’ailleurs investi 20 000 euros, dont 10 212 euros ont été recueillis grâce à financement participatif, avec notamment le soutien et l’apport du Président du Groupe BLE Lorraine, pour refaire la peinture, la mise en scène, les lumières et les coraux du grand bassin. Désormais, l’épave d’un galion espagnol fait figure de décor principal avec à sa proue une sirène sculptée en bois.
Si les trois requins à pointe noire, âgés d’un an environ, ne mesurent pour l’heure que 90 centimètres, ils atteindront deux mètres quand ils seront adultes. Ils nagent déjà très vite. Ils ont ainsi remplacés les requins nourrices qui évoluaient dans le bassin avant eux. Les raies aigle, qui ne font quant à elles que cinquante centimètres de diamètre actuellement, doubleront leur taille d’ici quelques temps. De son côté, le mérou approchera les deux mètres à l’âge adulte.
A noter enfin que si tout se passe bien, un requin zèbre devrait également débarquer à l’Aquarium d’Amnéville d’ici la fin de l’été 2018.
Après trois mois de travaux, l’Aquarium d’Amnéville a dernièrement inauguré un nouveau parcours immersif pédagogique. Baptisé le Sentier de l’évolution, celui-ci retrace chronologiquement l’évolution du monde sous-marin du Protérozoïque (moins 2,5 milliards d’années), période pendant laquelle se sont développées les méduses et les éponges, jusqu’au Cénozoïque (de moins 66 millions d’années jusqu’à aujourd’hui). Les visiteurs voyagent ainsi à travers le temps entre coquillages, plantes, mannequins et animatroniques. La création de ce nouveau sentier a représenté un investissement de 70 000 euros.
L’Aquarium d’Amnéville a dernièrement accueilli trois nouveaux requins à pointe noire en provenance de Bulle, dans le Canton de Fribourg en Suisse. Agés de huit ans et mesurant 1,30 mètre, ils ont rejoint deux de leurs semblables déjà présents dans le grand bassin de la structure amnévilloise. Ils ont été offerts par leur ancien propriétaire suisse qui a également pris à sa charge le transfert effectué par une société spécialisée. Les trois nouveaux requins devraient grandir jusqu’à 2,10 mètres. Ils cohabitent désormais en Lorraine avec un groupe de carangues et un gros mérou.
L’Aquarium d’Amnéville fête ses trente ans cette année. L’aventure a commencé en 1989 alors que le centre thermal et touristique commençait à peine à se développer. Il présente aujourd’hui près de 3 000 espèces de poissons et d’invertébrés répartis dans 70 bassins et aquariums, dont le plus grand a une capacité de 210 000 litres. Le requin pointe noire, les raies, l’hippocampe ou encore le poisson clown font figures d’incontournable. Ces dernières années, l’établissement s’est agrandi pour mettre en avant les espèces d’Amazonie dans des serres tropicales et les poissons de nos rivières dans une zone extérieure. Un pavillon africain, une exposition sur les requins et un parcours sensoriel ont également récemment été aménagés. L’aquarium, qui compte sept salariés, entend attirer plus de 80 000 visiteurs cette année.
L’aquarium d’Amnéville fait le plein de nouveautés en 2018. Après le nouveau bassin des requins il y a quelques mois, il présente depuis juillet dans sa serre une dizaine de nouveaux poissons originaires d’Asie, comme par exemple des barbus de Sumatra ou encore des poissons-paradis. L’espace a été redoré avec des petites statues de bouddha et des lampions pour créer une atmosphère douce et apaisante. Plusieurs parcours sensoriels ont également été aménagés. Un sentier pieds nus a ainsi été ouvert à l’extérieur du site après le jardin japonais, où il est désormais possible de toucher des tortues d’eau. Très agréable et ombragé, celui-ci traverse un petit cours d’eau et est équipé de brumisateurs et de bancs. Un parcours senteur, un parcours sonore et un parcours tactile ont aussi été créés. Le premier permet de découvrir des plantes, des parfums et des épices dissimulés dans les bambous. Le second apprend à reconnaître les sons des animaux marins, tandis que le troisième, composé de boîtes en bois, offre la possibilité de toucher des poissons, des hippocampes, des méduses et des pieuvres reproduits en plastique grâce à des imprimantes 3D.
A noter enfin que l’espace dédié aux espèces d’Amérique du Sud et centrale sera entièrement revu l’hiver prochain. De quoi apporter encore des nouveautés !