Les rosiers se plaisent généralement bien dans nos terres riches et fraîches de Lorraine. L’argile et le calcaire ne les dérangent pas, bien au contraire, si le porte greffe convient. Rosa laxa semble être le mieux adapté.
Les bons pépiniéristes attendent que les rosiers aient perdu leurs feuilles naturellement en pleine terre, généralement fin novembre, pour les arracher et les proposer à la vente en racines nues. La reprise est assurée si on prend soin de tremper les racines dans un pralin (mélange d’eau et de terre) avant la plantation dans un sol bien travaillé, au Soleil. Le buttage peut être utile pour protéger le point de greffe des rigueurs de l’hiver, mais il ne faudra pas oublier de dégager le pied du rosier au printemps suivant. Et du même coup jouez du sécateur ! Il faut bien rabattre les branches au printemps, c’est-à-dire la vers mi-avril dans nos contrées, où celui-ci se fait parfois attendre …
Choisir les bonnes variétés
Les listes des rosiers anciens ou modernes sont longues et bien fournies, le choix est vaste. Les hybrides de Rosa rugosa comme « Roseraie de l’Haÿ » à fleurs roses doubles et parfumées (1,80 m) ou « Blanc double de Coubert » (1,5 m) à fleurs semi doubles blanches font toujours très bonne figure dans nos jardins continentaux. En cherchant du côté de chez Kordès, célèbre rosiériste allemand, on trouve des variétés qui ont fait leurs preuves de robustesse depuis longtemps : « Alchemist », petit grimpant à petites fleurs très doubles abricot délicieusement parfumées en juin, « Fée des Neiges » (1,50 m) avec des petites fleurs doubles blanches tout l’été, ou encore « Westerland », un hybride plus récent à fleurs doubles orange ambré toute la belle saison. « Felicia » et « Cornelia » sont des valeurs sûres pour tous les jardins, leurs petites fleurs semi doubles rose frais et parfumées enchantent les yeux autant que les narines.
N’hésitez pas à demander conseil aux producteurs de notre région. Ils sont sérieux et connaissent bien leurs plantes. Ils sauront vous renseigner judicieusement et efficacement.
Merci au groupe BLE, d’avoir pensé aux jardinier-e-s !