Liquidé, Steeltech n’est plus. Mais à force de persévérance, le groupe Hyd & Au a pris le relais en relançant l’activité de vérins hydrauliques sur le site de Creutzwald. La société Hyd & Au Vérins a été créée dans cette optique en octobre dernier. Comme Steeltech auparavant, celle-ci se positionne sur le marché des vérins hydrauliques de travaux publics, les vérins miniers et les vérins vissés avec une capacité de métallisation par induction. Elle utilise d’ailleurs le même procédé industriel que Steeltech.
Pourtant, le plan de reprise du groupe Hyd & Au avait été rejeté par la chambre commerciale du Tribunal de Grande Instance de Metz en févier 2016. La seule solution pour relancer l’activité et réembaucher onze salariés était que le liquidateur judiciaire accepte de vendre d’un seul tenant tous les actifs du site, à savoir les bâtiments, les machines et le mobilier. Rien n’aurait pu se faire si l’outil productif avait été disséminé. Après des mois de négociations et un investissement de 1,5 million d’euros du groupe Hyd & Au, une solution a finalement et heureusement été trouvée. L’usine de Creutzwald renaît donc de ses cendres après six mois d’arrêt total d’activité. Hyd & Au Vérins entend désormais recruter une vingtaine de personnes de plus et réaliser un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros d’ici trois ans.
Rappelons enfin que le groupe Hyd & Au emploie 320 salariés dans le monde. Il possède dix filiales aux savoir-faire complémentaires dans l’hydraulique, les vérins, l’électricité-automatismes et la mécanique. En 2015, le groupe a réalisé un chiffre d’affaire de cinquante millions d’euros.
Spécialisée dans les pièces de décolletage de haute précision, l’entreprise Burgmaier Precisdec, située à Faulquemont, va fermer ses portes d’ici la fin de l’année, au profit d’une usine slovaque, entraînant la suppression de 39 emplois. La société a vu son carnet de commandes considérablement diminué ces dernières années en raison de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et au développement des véhicules électriques, alors que son activité automobile est entièrement orientée vers les moteurs thermiques.
Non loin de là, l’entreprise Creutzwald Injection, spécialisée dans l’injection plastique essentiellement pour le marché automobile, a également annoncé mettre un terme à son activité d’ici la fin de l’année, entraînant cette fois la suppression de 57 emplois. A noter que l’usine appartient au groupe Plastivaloire, dont le siège se situe à Langeais en Indre-et-Loire, qui compte 6 500 salariés répartis sur 33 sites dans le monde.