En dix ans, Renz, leader européen de la boîte aux lettres, s’est complètement remis en question. L’entreprise a mis sa recherche et développement au cœur de sa stratégie, afin de miser sur le haut de gamme et inventer les boîtes aux lettres de demain. Celles seront ainsi connectées et sécurisées.
Dans cette optique, Renz a formé son personnel, embauché et investi pour augmenter la surface de ses ateliers et bureaux de Woustviller, en Moselle-Est. Les premières boîtes à colis connectées devraient être commercialisées en 2017 suite à la réussite de l’expérience d’e-conciergerie menée en région parisienne. Celle-ci visait à tester différentes tailles de boîtes aux lettres pour éviter aux habitants de devoir aller récupérer les colis à La Poste ou dans un relais. Le partage et la sécurisation des boîtes, ainsi que les messages d’information envoyés aux destinataires des colis étaient gérés informatiquement. Baptisées Drivebox, ces boîtes devraient être fabriquées en série sur le site de Woustviller, où sont employées 95 personnes.
Ce concept devrait permettre à Renz de trouver des débouchés improbables, à l’image du Projet Valocéan qui entend valoriser en direct les produits de la mer, de l’approvisionnement à la livraison grâce à une traçabilité irréprochable et sans rupture de la chaîne du froid. 2,3 millions d’euros vont être investis par Renz sur trois ans pour développer des boîtes au frais destinées à équiper aussi bien les particuliers, que les poissonniers et les restaurateurs. Ce modèle devrait ensuite devenir une option de l’e-conciergerie, dans la mesure où ces boîtes au frais peuvent servir pour une large palette alimentaire.