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PSA confie à l’usine de Trémery la production de ses futurs moteurs électriques

Les motorisations hybrides et électriques sont l’avenir de l’automobile selon PSA Peugeot-Citroën. Très en retard sur ses concurrents, notamment Toyota, dans ce secteur en plein développement, la marque au lion a dernièrement décidé d’investir massivement dans les chaînes de tractions électriques et hybrides ». Sept véhicules hybrides rechargeables et quatre véhicules électriques devraient ainsi être lancés d’ici 2021.

PSA va par conséquent confier à son usine de Douvrin, dans le Pas-de-Calais, la conception des véhicules hybrides, et à ses sites de Valenciennes et de Trémery celle des véhicules électriques. Le futur moteur électrique de PSA sera ainsi produit en Lorraine. Un an après s’être vu attribuer une ligne de fabrication des moteurs essence de nouvelle génération EB Turbo, l’usine mosellane, jusque-là spécialisée dans les moteurs diesel, qui représente près de 80 % de sa production actuelle, s’apprête donc à devenir l’usine de moteurs la plus diversifiée du groupe automobile.

Le déploiement de cette technologie à haute valeur ajoutée sur un secteur en croissance constitue une excellente nouvelle pour l’usine de Trémery qui pourra ainsi jouer sur les trois tableaux : diesel, essence et électrique. D’autant plus qu’une montée en charge de la production des moteurs essence est à prévoir. Cette diversification pérennise par conséquent les activités de PSA en Lorraine au moment où les parts de marché des véhicules diesel régressent fortement en France.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

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  1. La première ligne de production de l’usine Emotors de Trémery, en Moselle, a dernièrement été inaugurée. Coentreprise créée en 2018 par Stellantis et Nidec Leroy-Somer, Emotors doit fabriquer 240 000 moteurs électriques en 2023 pour équiper plusieurs véhicules du groupe Stellantis. D’autres lignes de production doivent prochainement venir s’ajouter pour sortir un million de moteurs électriques en 2024 sur ce site de 30 000 mètres carrés de l’usine de Trémery. Plus de cent millions d’euros d’investissements sont prévus ici, afin de réussir la transformation de ce qui est aujourd’hui l’un des plus importants centres de production de moteurs diesel dans le monde. Rappelons que 2 700 personnes travaillent sur le site de Trémery, dont 180 pour Emotors. D’ici 2024, 700 salariés seront dédiés à la fabrication des moteurs électriques.

  2. Même s’il conserve la production de moteurs diesel et essence, l’avenir du site de Trémery passera désormais par l’électrique. La ligne qui assemblera les futurs moteurs électriques du groupe, à partir de solutions achetées à ZF ou Valeo-Siemens, est d’ailleurs déjà en cours d’aménagement. La DS 3 devrait être le premier modèle commercialisé en version électrique d’ici mi-2019, avant d’autres. PSA entend en effet développer ses propres solutions pour devenir un acteur mondial incontournable des moteurs hybrides et électriques. C’est la raison pour laquelle le constructeur automobile s’est associé au japonais Nidec. Grâce à son partenariat stratégique avec Leroy-Somer, ce dernier est devenu le premier fabricant de moteurs électriques en France. Une co-entreprise sera créée l’année prochaine pour concevoir une gamme complète de moteurs hybrides, hybrides rechargeables et électriques. PSA en détendra 50 % des parts tout comme Nidec-Leroy-Somer.

    La production de moteurs électriques devrait démarrer à partir de 2022 à Trémery. Ceux-ci seront aussi bien destinés aux véhicules PSA qu’à d’autres marques. Jusqu’à 900 000 moteurs pourraient être assemblés en Lorraine chaque année. Cette production assure ainsi la pérennité de l’usine et de ses 3 500 salariés. Avec ce nouveau virage technologique, celle-ci est même appelée à devenir un site d’excellence à l’échelle mondiale.

  3. L’usine PSA de Trémery a inauguré deux lignes d’assemblage pour ses moteurs de nouvelle génération turbo essence (EB Turbo 6.2), destiné à remplacer le bloc atmosphérique essence dépassé, et diesel (DV 5R). Plus compacte mais plus puissant, ce dernier, qui dispose de seize soupapes au lieu de huit, affiche 130 chevaux, contre 110 pour son prédécesseur. Une prouesse technologique qui respecte en plus les récentes exigences environnementales. Des modèles à l’usinage en passant par la définition des nouveaux procédés industriels, un an de travail préparatoire et cinq mois de chantier ont été nécessaires pour aménager ces deux nouvelles lignes d’assemblages qui ont représenté un investissement de quarante millions d’euros sur le site lorrain. Et ce n’est pas fini puisque Trémery produira le moteur électrique de PSA d’ici mi-2019 et deviendra ainsi l’usine la plus diversifiée du groupe. D’ici-là, avec un moteur fabriqué toutes les secondes et deux millions de moteurs produits en 2017, le site devrait battre son record de production !

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