« Quand un homme – ou une femme – politique revendique être écologiste, il me paraît difficile de lui accorder un soupçon de confiance. L’écologie n’a jamais été un système de gouvernement ou de gestion d’un pays. L’écologie n’a aucun rapport avec le capitalisme ou le socialisme, pour ne prendre que ces deux exemples. » Dans son quatrième ouvrage intitulé Ecolo-démago, Emmanuel Decroix nous amène ainsi à nous interroger sur le sens premier de l’écologie. Il démontre que l’idée est vendue par des politiciens qui ne se préoccupent ni de la nature, ni de l’Homme : le mode de pensée « écolo » devient alors un outil électoral pris en otage par l’économie contemporaine qui manque singulièrement de rigueur. S’imposent alors des interrogations essentielles auxquelles l’auteur propose des solutions concrètes, simples et efficaces en faveur de notre planète. Les politiciens ont-ils vraiment intérêt à prendre des mesures écologiques ?
Cruciminois d’adoption, habitant de la Croix-aux-Mines dans les Vosges, Emmanuel Decroix est parisien d’origine. Il nous confie : « les méandres de la vie m’ont mené dans de nombreux milieux qu’ils soient sociaux ou géographiques. J’ai exercé divers métiers, de concierge à dirigeant d’entreprise en passant par tous les niveaux de l’échelle professionnelle, de l’employé de base à cadre. J’ai vécu et travaillé dans diverses régions, Paris ma région d’origine, mais aussi en Bourgogne, en Alsace en passant par le Maroc. Par choix délibéré, j’ai décidé de prendre ma retraite dans les Hautes-Vosges. J’ai effectué de nombreux voyages à travers toute l’Europe et les Etats-Unis. Je n’apprécie pas les voyages touristiques avec un groupe et un guide, je préfère les voyages de rencontres et vivre aux côtés des gens du crû. Cette vie m’a permis de nouer des relations mais surtout de voir et d’observer mes contemporains au travers de nombreux prismes. Chaque voyage et chaque rencontre ont été pour moi un enrichissement et une occasion de réfléchir sur notre monde. Tous les chemins de traverse empruntés, toutes les rencontres et toutes les cultures connues m’ont amené à m’interroger. Je crois que tous les changements vécus, parfois très brutaux, m’ont donné une vision qui révèle – je l’espère – une acuité toute particulière mais pertinente. Comme la plupart des gens, je n’ai pas été épargné par les accidents de la vie. J’ai mis beaucoup de temps, mais j’ai fini par comprendre en commençant à me réjouir quand une épreuve me tombait sur le coin de la vie. Maintenant, je sais que les épreuves deviennent autant de merveilleuses occasions de grandir. Je le sais, mon regard peut paraître dérangeant parfois, mais je propose mon point de vue sans acrimonie, sans arrogance ni cruauté. Je crois sincèrement à l’enrichissement que peut nous apporter une remise en question. Peut-être même, la vie commence-t-elle là où s’arrête notre zone de confort. Je fuis le prêt-à-penser, les poncifs, les lieux communs et autres idées toutes faites. Je forge mon opinion et mes idées sur mes observations. Viscéralement, je ne supporte pas qu’on me dise ce que je dois penser, ce que je dois dire et ce que je dois faire. Surtout quand « on » revendique la liberté d’expression ! Je réprouve les certitudes mais respecte les convictions de l’autre. J’essaie d’être un homme indépendant, à défaut de pouvoir revendiquer ma liberté dans un monde où nous devons être formatés pour y être accepté. »
A noter enfin qu’Emmanuel Decroix est également l’auteur de trois autres ouvrages : La France marche sur la tête, Révoltez-vous et Sauver Marianne.