Bras-sur-Meuse, charmante commune de 734 habitants, arbore fièrement ses quatre @ décernés par l’association « Villes Internet » pour sa politique publique numérique. 80 % de la population est connectée à internet.
Grâce au numérique, le village a instauré une certaine forme de démocratie directe. Les habitants reçoivent chez eux l’ordre du jour du conseil municipal. Ils peuvent ainsi exprimer librement leurs remarques et commentaires avant le vote.
La commune a profité de la saturation des lignes pour convaincre l’opérateur de changer le central téléphonique tout en obtenant le haut débit. En 2012, un espace de coworking est même aménagé au premier étage de la mairie. Doté de cinq bureaux et d’une salle de visioconférence, il fut pris d’assaut en à peine quinze jours !
En 2014, Bras-sur-Meuse va plus loin et installe le premier Fablab du département avec découpe laser, imprimante 3D et fraiseuse numérique. Pour qui sait l’exploiter, le numérique est une chance pour les territoires ruraux comme la Meuse.
Bras-sur-Meuse s’est dernièrement vu attribuer une cinquième arobase, soit la plus haute distinction décernée par l’association Ville internet. Il s’agit d’ailleurs de la seule commune en France de moins de mille habitants à posséder 5@. Les villages de Fromeréville et de Vacherauville, également en Meuse, ont quant à eux conquis leur première arobase.
Diddenuewen (Thionville) a dernièrement décroché quatre arobases (4@) au concours des villes, villages et territoires internet. La deuxième cité de la Moselle double la mise puisqu’elle était jusque-là « seulement » labellisée deux arobases par l’association Villes Internet. Le travail de la ville se voit ainsi récompenser, notamment en termes de démocratisation des outils numériques.
La société Altaplast, implantée à Bras-sur-Meuse, près de Verdun, a dernièrement été mise en liquidation judiciaire. La société, spécialisée dans la fabrication de fenêtres, portes et vérandas, connaissait des difficultés financières. Elle avait été placée en redressement judiciaire en janvier 2014. Elle employait quatorze salariés.