Dans le cadre du projet Climate City porté par la société toulousaine European X-Lab, le site de Chambley Planet’Air doit accueillir un centre de recherche unique au monde.
Climate City entend en effet devenir le premier fournisseur mondial de données climatiques urbaines pérennes. Loin des turpitudes et du spectre du Skylander qui devait voir le jour à Chambley, le projet a été retenu dans le programme post Cop 21 initié par le ministère français de l’environnement. Cent dossiers, sur près de 600 déposés à travers le monde, ont ainsi été sélectionnés après le vote de plus de 80 000 internautes. Retenu, Climate City peut désormais prétendre à un soutien financier de l’Etat français pour lancer sa phase opérationnelle.
De même, dans le cadre du programme de sélection Smart climate city, les porteurs du projet ont accès à un réseau international présent dans plus de trente pays. De bon augure dans la mesure où ils comptent installer leurs sentinelles climatiques baptisées Climate birds dans le ciel des métropoles menacées par le changement climatique. Ils peaufinent actuellement leurs Proof of concept (preuves de concept ou POC), afin de démontrer la faisabilité de leur système. La ville brésilienne de Curitiba devrait être la première à être connectée au réseau de Climate City. D’autres agglomérations en Afrique, en Inde et au Vietnam ont également manifesté leur intérêt.
Le projet avance donc, mais dans l’indifférence et l’inertie la plus totale de la méga-région Grand Est et de son président alsacien Philippe Richert. Les porteurs du projet informent pourtant régulièrement ce dernier des avancées de Climate City directement sur son adresse mail. Sans le moindre retour jusqu’à présent. L’intérêt de Philippe Richert aurait certainement été éveillé si ce projet à haute valeur ajoutée avait été en Alsace …