La nouvelle médiathèque de Golbey, près d’Epinal, a dernièrement été inaugurée. Elle vient remplacer l’ancien relais BMI (Bibliothèque Multimédia Intercommunale) du réseau de la Communauté d’Agglomération d’Epinal qui était devenu trop exigu pour les besoins de la troisième ville du département des Vosges qui vient de dépasser la barre des 9 000 habitants.
L’infrastructure dispose en effet d’une surface de 990 mètres carrés, contre 130 mètres carrés pour l’ancien relais BMI. La médiathèque de Golbey présente une identité architecturale soignée qui fait référence au passé industriel du quartier dans lequel elle a été implantée. L’ensemble valorise le bois et est composé de matériaux biosourcés, afin d’assurer une excellente régulation thermique et un confort acoustique adapté. L’intégralité de la toiture est par ailleurs recouverte de panneaux photovoltaïques. L’énergie produite doit ainsi permettre d’assurer les besoins en électricité de la médiathèque. Le cas échéant, le surplus doit de son côté être injecté dans le réseau à destination d’autres équipements communautaires.
La nouvelle médiathèque de Golbey dispose d’espaces de consultation et de présentation des documents qu’elle abrite, d’un espace d’exposition, ainsi que de salles de travail, d’activités et d’animations pour tous les publics. Un espace presse pour faciliter l’accès à l’information et une salle de visionnage pour la pratique des jeux vidéo et la consultation de films y ont également été aménagés. A noter enfin que cet équipement a représenté un investissement de 3,3 millions d’euros.
Michelin a dernièrement investi 3,5 millions d’euros à Golbey pour moderniser ses installations énergétiques. Cet investissement s’est inscrit dans le plan Mouv’Ugo qui a totalisé une enveloppe de 25 millions d’euros d’investissement pour le site vosgien depuis 2021. Seize mois de travaux ont été nécessaires pour installer deux pompes à chaleur eau/eau de 635 kW et de 1 500 kW, respectivement dédiées aux process et au chauffage des 51 000 mètres carrés de bâtiments, ainsi que trois chaudières à condensation, un automatisme de supervision, trois réchauffeurs électriques qui permettent de chauffer l’eau à 95°C et une chaudière à vapeur électrique. L’ensemble de ces équipements doit permettre au site construit en 1968 de réduire ses émissions de CO2 de 2 600 tonnes par an grâce à la récupération de la chaleur fatale, à savoir celle qui est perdue lors du processus industriel, au remplacement du gaz par de l’électricité et à l’arrêt de la vapeur comme fluide caloporteur.