Kévin GOEURIOT
Saint Georges est fêté le 23 avril. C’est le patron des cavaliers. Mais aussi des chevaliers. C’est le pourfendeur de dragons, le saint en armure qui semble avoir remplacé, dans l’iconographie ancienne, le fameux cavalier à l’anguipède qui trône, entre autres, au sommet de la Colonne de Merten que le Musée de la Cour d’Or, à Metz, conserve précieusement.
La photo que vous voyez ci-dessous a été prise à Roncourt, petit village situé sur ce plateau de calcaire doré qui domine la Vallée de l’Orne, en rive droite. Elle nous montre, scellé dans l’arche qui permet d’accéder au cimetière, un bloc sculpté original et qui semble dater du XVème siècle. Saint Georges, les pieds campés dans les étriers, en armure de chevalier, en train d’asséner un violent coup de lance au dragon malfaisant. Traditionnellement, l’iconographie chrétienne représente une princesse à côté de la scène. Elle symbolise la pureté et la virginité. Le saint devenant alors le défenseur de la vertu contre les vices. Psychomachie éternelle du bien et du mal.
Très vénéré en Lorraine, on sait par exemple qu’il existe le Pont Saint-Georges à Metz et que les Ducs de Lorraine avaient fait construire la Collégiale Saint-Georges à côté de leur palais, à Nancy, le saint demeure, aujourd’hui encore, fêté par les cavaliers.
C’est donc à eux que je pense. Bonne fête aux cavaliers et aux cavalières de Lorraine ! Ainsi qu’aux chevaliers des temps modernes !
