La première réhabilitation du projet des Portes de l’Orne s’est dernièrement achevée après plusieurs mois de travaux. Il s’agit de l’ancien bâtiment des syndicats à Rombas qui a été rénové et transformé pour devenir une vitrine de ce vaste projet de redynamisation de friches sidérurgiques. Symboliquement baptisé Le Cap Orne, cet espace doit servir de phare et de repère.
Avec Le Cap Orne, le projet franchit une nouvelle étape et devient un peu plus concret. Véritable lieu de réflexions, de débats, mais aussi d’histoire et d’animations, ce bâtiment totem de 800 mètres carrés préfigure ce qui pourrait être développé sur les 550 hectares de friches industrielles que recouvrent le site des Portes de l’Orne sur les bans des communes d’Amnéville-les-Thermes, de Gandrange, de Mondelange, de Richemont, de Rombas et de Vitry-sur-Orne. A l’intérieur, le public peut notamment y découvrir un petit espace de coworking. Celui-ci doit déjà servir à impulser une certaine dynamique puisque des espaces de coworking sont prévus fin 2023 au sein du bâtiment énergies, futur pôle de l’entreprenariat et d’accompagnement des porteurs de projets, en cours de réhabilitation.
Le Cap Orne est également un outil au service de la préservation du passé sidérurgique de la vallée et de sa mémoire ouvrière. L’histoire de l’ancienne usine de Rombas et de l’aciérie de Gandrange pourra y être raconter à travers des expositions, des archives et de la documentation, mais aussi grâce à une expérience de réalité virtuelle qui permet de se replonger dans l’usine de Rombas dans les années 1970. Le bâtiment servira par ailleurs de décor à un espace game sur le thème de la sidérurgie à partir de début 2023. En attendant, le public peut déjà assister à des conférences et à des projections de film dans l’amphithéâtre de 105 places du Cap Orne. La structure, dont la réhabilitation a représenté un investissement de près de deux millions d’euros, comprend aussi un espace cocooning et une salle de séminaire pour les entreprises et les associations.
A noter enfin que les travaux d’aménagement de la future agrafe paysagère ont déjà commencé en parallèle. D’une superficie de 7,2 hectares, celle-ci traversera le site d’Est en Ouest et le reliera au complexe thermal et touristique d’Amnéville. Sa voie verte arborée sera réservée aux piétons et aux cyclistes. La réalisation de cet espace représente quant à elle un investissement de 4,6 millions d’euros.
A l’abandon depuis 25 ans, le bâtiment Energie de l’ancienne usine sidérurgique de Rombas-Amnéville a dernièrement été entièrement réhabilité après deux ans de travaux et cinq millions d’euros d’investissement. Il doit désormais accueillir des entrepreneurs et des porteurs de projets, afin de créer un véritable écosystème entrepreneurial dans le cadre de l’ambitieux projet de reconversion des friches industrielles des Portes de l’Orne. Situé non loin du Cap Orne, maison des transitions et du vivant, le bâtiment, dont l’architecture a été préservée, propose, sur une surface d’environ 2 000 mètres carrés, des espaces modulables, évolutifs, modernes et ouverts vers l’extérieur, ainsi que des bureaux et une cafétaria. Des mezzanines ont été aménagées à l’étage et une vaste verrière a été créée pour apporter de la lumière naturelle. Une extension contemporaine a également été réalisée pour abriter des ateliers. Le cadre de la structure est ainsi propice à l’accompagnement, à l’expertise et au soutien des porteurs de projets. A noter enfin que des animations peuvent être proposées dans l’espace dédié à l’événementiel.
Le site de l’usine d’agglomération de Rombas offre un nouveau visage. L’ancienne usine a en effet été détruite après un chantier évalué à cinq millions d’euros. Une partie des friches industrielles a depuis laissé place à une plateforme logistique Chronopost moyennant un investissement de 25 millions d’euros. Plus de 200 personnes y travaillent désormais. Non loin de là, douze autres millions d’euros sont investis pour construire un pôle de messagerie urbaine de Mondial Relay qui devrait quant à lui employer 110 salariés d’ici quelques mois. Le reste du site de 32 hectares, situé à la limite du ban communal de Rombas avec celui d’Amnéville-les-Thermes, devrait accueillir un lotissement de plus d’une centaine de logements, un projet immobilier seniors, un pôle de commerces et de services, ainsi que différents aménagements paysagers. Cinq millions d’euros supplémentaires sont nécessaires pour réaliser cette dernière tranche qui se veut complémentaire à l’ambitieux projet voisin des Portes de l’Orne.
Bonjour Thomas, c’est vraiment génial, un vrai progrès ! Savez-vous si quelque chose est prévu en direction de Marange-Silvange avec l’achèvement de la RN52 ? Je croise souvent des cyclistes sur l’ancienne route entre Rombas et Marange-Silvange. Malgré une nette amélioration due à la baisse du trafique, je trouve que ce n’est pas encore très sécurisant et je ne m’y suis pas encore risqué personnellement.
Bonjour Nicolas,
merci de votre commentaire. Il reste un dernier tronçon de la VR52 à réaliser, à savoir le contournement de Rombas, entre le giratoire de Rombas et Vitry-sur-Orne. A ma connaissance, il n’y a pas de piste cyclable prévue sur la route entre Rombas et Marange-Silvange qui sert à présent de desserte locale.
La piste cyclable intercommunale reliant Rombas et Amnéville-les-Thermes à la gare de Hagondange a dernièrement été inaugurée. Longue de 5,3 kilomètres sur trois mètres de large, cette liaison interurbaine bidirectionnelle a été aménagée en grande partie le long de la RD 57. Elle permet de relier les itinéraires existants, afin de constituer un réseau armature sur lequel viendront se greffer ultérieurement des itinéraires secondaires pour assurer une desserte fine du territoire. A noter enfin que cette piste cyclable a été réalisée par les communautés de communes Pays Orne Moselle et Rives de Moselle moyennant un investissement de plus de 2,5 millions d’euros.
Que de souvenirs dans cette usine, mes anciens bureaux restent en place avec pour voisin k’ancien atelier de réparayion des licotracteurs et la wagonnerie