Thomas RIBOULET
La Chambre Commerciale de Sarreguemines a dernièrement prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise Koch Méca qui était spécialisée dans la fabrication de pièces mécaniques et métalliques de grandes dimensions. 31 salariés ont perdu leur emploi, principalement des mécaniciens-monteurs, des soudeurs, des assembleurs et des tourneurs.
Implantée sur la zone industrielle de Sarreguemines, Koch Méca a été fondée en 1956 sous la dénomination de Koch Manutention Mécanique. La société, intimement liée au passé industriel de Sarreguemines, concevait des équipements mécano-soudés et des installations industrielles, essentiellement pour la sidérurgie et les cokeries. L’entreprise a compté jusqu’à 250 salariés en 1980. 80 % de son chiffre d’affaires était alors réalisé à l’étranger, si bien que la société industrielle fût même pendant un temps le premier exportateur de Lorraine. On retrouve d’ailleurs encore aujourd’hui ses pelles mécaniques et ses convoyeurs un peu partout sur la planète. Malheureusement, cette belle aventure a pris fin. La crise sanitaire et économique, le gel de certaines commandes ou encore des pertes de marchés ont conduit à cette situation.
Située sur la Zone Artisanale de l’Europôle à Hambach, la société Direct a été placée en liquidation judiciaire en décembre 2023 par la chambre commerciale du Tribunal Judiciaire de Sarreguemines. Créée en 1992, l’entreprise, qui était spécialisée dans la distribution d’imprimés sans adresse en Moselle-Est, n’a pas résistée à l’augmentation du coût du papier, à l’inflation, à la crise sanitaire et au défi environnemental que posait son activité. 223 personnes, essentiellement des distributeurs, se retrouvent sur le carreau.
Faute d’avoir trouvé un repreneur, l’entreprise KH Mineral, anciennement Hazemag Construction mécanique, située dans la Zone Industrielle du Neuwald à Sarreguemines, a dernièrement annoncé cesser son activité après 64 ans d’expertise dans le domaine des installations de traitement des matières minérales. Spécialisée dans les mines et carrières, la société, qui faisait également partie des leaders internationaux de la percussion, laisse ainsi 41 salariés sur le carreau. Rappelons qu’en 2018, Thyssenkrupp, alors actionnaire principal, avait fermé l’atelier de fabrication de sa gamme de machines sur le site, laissant 22 personnes sans emploi.