Culminants à 621 mètres d’altitude pour le « Grand » Rougimont et à 517 mètres pour le « Petit » Rougimont, ces deux modestes sommets du versant lorrain des Vosges sont coiffés de somptueuses roches de grès rose comme on en trouve dans le Nord du massif vosgien et dans les monts de Vasgovie dans les Vosges du Nord.
S’il n’y a pas de point de vue sur le « Petit », le Grand Rougimont offre quant à lui un panorama qui embrase une large partie du massif vosgien de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, si souvent oubliée du public surtout quand on parle de côté « alsacien » et de côté « vosgien » du massif, comme s’il n’y avait que le département des Vosges sur le versant lorrain ! Ne serait-il donc pas plus juste de parler de côté alsacien et de côté lorrain comme cela devait l’être avant la création moderne des départements ?
Mais revenons à notre Grand Rougimont, dont malheureusement on ne semble pas savoir grand-chose. Pourtant, celui-ci cache bien des mystères. Situé sur une ancienne voie de communication importante, à savoir le Grand Chemin d’Allemagne qui menait au site sacré du Donon et fut utilisée de l’époque gauloise et gallo-romaine au Moyen-âge à travers la route des mines de Framont, la plate-forme rocheuse du Grand Rougimont aurait pu servir de place forte de contrôle. En est-ce le cas ? Toujours est-il que l’on peut y observer les vestiges d’un puits comme on peut en retrouver dans d’autres anciennes places fortes des environs, à l’image du site du Canceley, mais aussi du « Vieux Château » de la Croix Guillaume ou encore du château de Pierre-Percée.
De plus, au sommet de la plate-forme rocheuse, plus précisément à sa pointe Ouest, se trouve une citerne avec des marches taillées dans la pierre. Ce sont bien là tout autant de traces qui mériteraient que l’on s’y intéresse.
très bien, mais une carte pour situer l’endroit est INDISPENSABLE !!
Merci