Dans le cadre de sa compétence Gestion des Milieux Aquatiques et de la Protection contre les Inondations (GEMAPI), Metz Métropole a dernièrement aménagé un premier ouvrage d’envergure qui doit permettre de protéger les riverains des inondations du ruisseau Saint-Pierre.
Il s’agit plus précisément d’un ouvrage d’écrêtage des crues situé en amont de la commune de Chesny. L’édifice se compose d’une digue perpendiculaire au cours d’eau, ainsi que d’un déversoir qui a été dimensionné pour une crue centennale, afin de permettre la rétention de plus de 35 000 mètres cube d’eau. Des travaux d’élargissement de la buse du pont situé au centre de Chesny avaient eu lieu au préalable en novembre 2019 pour prévenir des inondations. La commune a d’ailleurs profité de l’opération pour embellir son cadre de vie en faisant réaliser une passerelle piétonne métallique qui enjambe la digue. Celle-ci permet aussi d’étendre l’aire de loisirs située à l’entrée Sud du village. Long de six mètres pour deux de large, l’ouvrage présente un plancher en bois.
Plus en aval, des travaux de renaturation du ruisseau Saint-Pierre sont menés en parallèle à l’entrée de Metz-Magny. Tous ces aménagements de prévention des crues et des inondations s’inscrivent dans un programme d’investissements d’un montant total de 1,2 million d’euros TTC qui concerne l’ensemble du bassin-versant du cours d’eau sur trente kilomètres. Ils doivent se poursuivre jusqu’au premier trimestre 2021 par la création de zones humides derrière la zone d’activités de Peltre, la réouverture d’une partie du ruisseau à Jury, la protection des berges, la renaturation des affluents, le traitement de la végétation rivulaire ou encore la plantation d’arbres et d’arbustes.
Le ruisseau la Merle, affluent de la Roselle, a dernièrement fait l’objet de travaux de renaturation à Freyming-Merlebach. Menés par le Syndicat Intercommunal d’Entretien et d’Aménagement de la Roselle, ces derniers ont permis de réaménager les berges du cours d’eau et de recréer des méandres, afin d’assurer la continuité écologique du milieu aquatique et de limiter les risques d’inondation. Des mares ont également été créées pour les batraciens et près de 2 600 arbres seront plantés à l’automne le long de la Merle. Il faut dire que ce ruisseau long de neuf kilomètres qui serpente entre Saint-Avold et L’Hôpital a été pendant des décennies dégradé par la pollution liée à l’industrie du charbon et par de nombreux remblaiements. Depuis la fin de ces travaux de renaturation, qui ont représenté un investissement de plus de 650 000 euros, certaines espèces de poissons commencent à revenir, à l’image des chevesnes.
Projet intéressant mais une ou 2 photos (ou schémas) ou un petit lien vers le dossier de ce projet de renaturation auraient été bienvenus …
L’esprit de Jean Marie PELT est bien là.
La gestion des crues et la production d’électricité hydraulique c’est déjà fait et c’est bien.
Mais la renaturation, comme pour la Seille ça c’est mieux et Metz Métropole montre ce qu’est l’équilibre entre la nature et l’homme.
Nul besoin de politiciens pour défendre l’écologie, c’est l’affaire de tous car c’est un problème de survie des espèces…dont la nôtre.
C’est pour ça que remplacer un sapin centenaire par des petits sapins sur une structure métallique simulant un grand sapin c’est bien aussi. Nul besoin de supprimer une filière source d’emplois et…de compost.
Les Talibans de l’écologie se reconnaîtront.
Sinon pourquoi pas obliger tout le monde à devenir Végan.
Ça conforte l’esprit de continuité de l’écologie pragmatique et non politisée, la seule légitime.
Merci Mr Pelt.
Il va falloir penser aussi à réinventer les systèmes Romains de citernes pour se prémunir de la sécheresse et donc de la baisse du niveau des nappes phréatiques.
Ainsi le Nord de la France pourrait produire le mais très aquavore en lieu et place du Sud….entre autres.