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Des quetsches de Lorraine

Très présentes en Lorraine, les quetsches se prêtent aussi bien à la consommation de bouche qu’à la transformation, comme en tarte. Originaires de Macédoine, elles seraient parvenues chez nous de manière naturelle au XVIIème siècle. Elles se plaisent particulièrement dans les sols silico-argileux.

La quetsche est une prune allongée, de couleur bleu-violacé, recouverte de pruine, un petit voile blanchâtre qui n’est rien d’autre qu’une protection contre la chaleur. C’est un gage de fraîcheur qui n’est pas à confondre avec d’éventuels résidus de traitement. Sa chair au goût caractéristique est verdâtre à jaune, juteuse, charnue, sucrée et délicatement acidulée.

quetschier
Fleurs de quetschier (Crédits photo : Pokrajac)

Le prunier est certainement l’arbre fruitier le plus ancien cultivé par l’homme. Les sélections ont été si nombreuses qu’à l’heure actuelle il n’existe plus de prunier sauvage, ancêtre commun à toutes les espèces. Celles-ci sont classées en deux types : les pruniers dits japonais et les pruniers européens. C’est à ces derniers que les quetsches appartiennent. La production d’un prunier est irrégulière et peut varier du simple au double d’une année à l’autre. On estime la production moyenne en Lorraine à 2 500 tonnes, avec des pics pouvant dépasser les 4 000 tonnes. Les récoltes se font à partir de la fin du mois d’août et on trouve des quetsches sur les étals jusqu’au mois d’octobre.

La quetsche est un fruit moyennement sucré (12 % en moyenne). Son apport calorique est de 50 kcals aux 100 grammes, soit environ trois fruits. Connue pour son effet bénéfique sur le transit, la quetsche est un fruit diurétique.

L’idéal est de consommer les quetsches quand elles sont à pleine maturité. Elles peuvent se conserver deux à trois jours à l’air ambiant et de six à dix jours au frais. Elles peuvent être congelées dénoyautées et placées le plus à plat possible dans des sacs pour qu’elles ne s’agglutinent pas entre elles.

Un simple rinçage sous l’eau suffit avant de les consommer. Lors de la préparation d’une tarte, disposer la face coupée du fruit vers le haut et éventuellement saupoudrer le fond du moule de poudre d’amande ou de gâteaux secs effrités pour absorber le surplus de liquide.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

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