Menu
in , , ,

Mise en service de l’usine d’Afyren-Neoxy à Carling-Saint-Avold

Afyren-Neoxy

La nouvelle bioraffinerie Afyren-Neoxy sur la plateforme industrielle Chemesis de Carling-Saint-Avold (Crédits photo : Afyren)

Quelques mois après l’inauguration de l’usine Métex Noovista, c’est au tour d’Afyren-Neoxy de mettre progressivement en service son usine sur la plateforme industrielle Chemesis de Carling-Saint-Avold en Moselle-Est. Cette seconde usine créée de toutes pièces confirme la reconversion du site dans la chimie verte.

Flambant neuve, l’usine d’Afyren-Neoxy constitue le premier site de production de cette start-up industrielle auvergnate. Il s’agit plus précisément d’une bioraffinerie zéro déchet et bas carbone unique en son genre qui produit sept molécules différentes d’acide carboxylique à partir de résidus de produits végétaux issus de la culture de betteraves. Ces acides biosourcés entrent ensuite dans la fabrication de cosmétiques, de produits destinés à la nutrition animale ou encore de conservateurs pour l’alimentation humaine. Véritable alternative à la pétrochimie, le process industriel biochimique mis au point par Afyren permet de synthétiser des molécules d’acide carboxylique généralement obtenues à partir d’hydrocarbures.

Afyren-Neoxy a choisi de s’implanter sur la plateforme industrielle de Carling-Saint-Avold pour se rapprocher de ses clients et de ses fournisseurs de matières premières. Les betteraves sucrières proviennent en effet essentiellement des plaines agricoles de Champagne et de Picardie. De même, les grandes sucreries européennes se trouvent en Allemagne, en Alsace et dans le Sud de la Belgique.

L’usine lorraine d’Afyren-Neoxy, dont la construction avait commencé au second semestre 2020, a représenté un investissement de 80 millions d’euros. Une soixantaine de personnes y sont employées. A plein régime, elle doit atteindre une capacité de production de 16 000 tonnes par an.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

Répondre

Quitter la version mobile