Le processus de métropolisation, forme la plus avancée de la coopération intercommunale, se poursuit en Lorraine. Après Nancy, devenu une métropole en juillet dernier, Metz vient également de décrocher ce statut. L’Assemblée nationale française s’est en effet prononcée, contre l’avis du Sénat, pour le passage de 15 à 22 métropoles. L’agglomération messine, qui compte 44 communes membres, en fera donc partie. Le projet de loi sera promulgué en février 2017.
Ce nouveau statut devrait accroître la visibilité et donc l’attractivité de Metz. Mais l’enjeu est également financier, puisqu’en 2016, l’Etat français a débloqué un fonds spécial de 150 millions d’euros pour les quinze métropoles déjà existantes.
Rappelons que le statut de métropole octroie des compétences supplémentaires, notamment départementales comme la gestion des voiries. Trois nouvelles compétences doivent de même être choisies sur une liste de neuf. La plupart des quinze métropoles actuelles ont opté pour la gestion des fonds de solidarité pour le logement, l’insertion sociale et professionnelle des jeunes et la prévention auprès des jeunes et des familles en difficultés. Certaines ont préféré la culture. La future métropole messine aura enfin aussi la possibilité de se voir attribuer des compétences grandes régionales comme la gestion des lycées ou encore le développement économique.
Après Nancy en 2016, la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole est officiellement devenue une métropole le 1er janvier 2018. Elle figure donc désormais sur la carte des 22 métropoles de France. Grâce à ce nouveau statut censé accroître la visibilité et l’attractivité de Metz, les édiles des 44 communes membres de Metz Métropole, entendent attirer davantage d’investisseurs et de projets.
En devenant une véritable métropole, Metz Métropole se voit ainsi conférer de nouvelles compétences économiques et sociales gérées par le Département et la méga-région Grand Est.
Ne fait -on pas tout à l’envers dans ce pays ? Il fallait d’abord obliger les grandes villes a fusionner avec les voisins pour créer de belles métropoles avec arrondissements si la densité de population et la taille du territoire l’exigent.
Ensuite, on aurait éventuellement pu créer de nouvelles grandes régions avec les moyens politiques et financiers des Länder Allemands.
Cela aurait démontré que ce sont 30 ou 40 métropoles que l’on aurait pu créer en diminuant le nombre de communes et donc d’élus.
Mais le carriérisme politique à la française interdit ce pragmatisme. L’économie budgétaire ne peut donc pas passer par l’économie du nombre d’édiles…..
Sinon, que Metz devienne une métropole est légitime et c’est une bonne nouvelle