Préparatrice en pharmacie depuis quarante ans à Boulay-Moselle, Viviane Roeth ne chôme pas depuis son premier roman, Carnet de voyage, publié en novembre 2010. Elle se sent même pousser des ailes littéraires puisqu’elle vient de publier son cinquième roman, Derrière la pluie, avec lequel elle était présente, pour la seconde fois, à la Fête du livre de Momerstroff, village de 280 âmes situé à quatre kilomètres de Boulay. « Un salon fort sympathique et familial, où les auteurs sont bien accueillis par une équipe tout aussi sympathique », selon ses dires.
Un excellent cru
Dans son cinquième roman, une fiction, elle a voulu mettre en valeur sa ville natale. L’histoire prend en effet racine à Creutzwald et se poursuit en Bretagne et en Irlande. « Dans ce dernier roman de 250 pages, comme dans les quatre précédents, il n’y a aucune part biographique, si ce n’est les lieux que j’ai fréquentés. J’ai fait un effort dans les descriptions et les détails. J’ai évolué dans l’écriture. Je pense que c’est un excellent cru car j’ai eu des retours positifs sur Facebook et à la pharmacie. Cela fait plaisir et cela motive », remarque Viviane qui ajoute : « Ce n’est plus un passe-temps, c’est devenu un travail indispensable. Je suis frustrée si un week-end, je ne peux pas écrire ». Son frère Jean-Luc y va aussi de son compliment : « Plus elle avance en écriture, plus elle devient une vraie écrivaine ».
Se lancer dans les concours littéraires
Après avoir toujours écrit pour elle, elle « saute le pas » en 2010, après son divorce. « Ecrire, c’est occuper mes soirées comme je veux, penser à moi. C’est égoïste », se réjouit Viviane. Avec son éditeur, Emmanuel Millet de « Rroyzz Editions » à Yutz, toujours de bon conseil, elle se dit prête à écrire un gros pavé voire une saga, tout en voulant rester dans ce qu’elle sait faire, le roman. Elle y alterne héros et héroïne, à parité égale. Depuis ses débuts littéraires, elle n’a eu qu’un prix, le « Prix du Salon » en 2012, lors de l’une de ses cinq participations au Salon du livre de Boulay. Mais elle envisage sérieusement de participer à des concours littéraires.
Un sixième roman en écriture
« Le meilleur moment, c’est quand l’histoire commence », selon Viviane, qui l’a une fois de plus vérifié avec son sixième opus. Il se passera dans les années 1970, à Cleveland et à New-York. L’idée et la trame lui ont été suggérées par un ami d’enfance, Richard, qui vit aux Etats-Unis depuis trente ans. Il lui a proposé le canevas d’une histoire qu’il ne se sent pas capable d’écrire. Il lui fournit plein d’informations sur les lieux où se déroulera ce sixième roman. Viviane n’a alors plus qu’à les mettre en prose.